La série Histoires exprime la tentative de l’artiste de réparer la perspective historique, souvent unilatérale, qui découle du colonialisme. Dans ses peintures, Doucette s’attaque aux coûts des conflits en tenant compte des victimes innocentes et de l’histoire perdue avec elles.
En tant qu’Acadien, Doucette se rendait compte que son histoire lui avait été relaté du point de vue des colonisateurs britanniques, faisait référence à la population acadienne comme étant un problème se devant être résolu. Le point de vue acadien évoque « presque une connotation folklorique. » Par conséquent, Doucette fit face, son intérêt grandissant, à un des grands problèmes de l’histoire : le manque relatif d’opinions provenant de l’extérieur de l’hégémonie.
Plus de deux cent cinquante ans après l’expulsion des Acadiens, l’œuvre de la série Histoires remet en question ce que nous savons de l’histoire. L’artiste dresse une histoire parallèle à celle que l’on connaît en inventant des incidents et en proposant des faits excentriques. En mélangeant la réalité, le détail historique et la conjecture, Doucette, embrouille les archives afin d’affirmer qu’il existe plus au passé que ce que contienne l’écriture de l’histoire.
source : George Harris, Commissaire, Two Rivers Gallery
The series Histoires examines the artist’s attempt to redress the often one-sided perspective that follows in the wake of colonialism. Through his paintings, Doucette tackles the cost of conflict, considering its innocent victims and the history that was lost with them.
As an Acadian, Doucette was aware that his history was documented from a Colonial British viewpoint which presented the Acadian population in terms of a problem that needed to be resolved. The Acadian perspective is “almost considered folklore”. Thus, in the midst of his burgeoning interest Doucette confronted one of History’s great problems: the relative lack of voices outside of the hegemony.
More than two hundred and fifty years after the Acadian expulsion, the Histoires series calls into question what we know of its history. Inventing incidents and proposing outlandish occurrences, the artist literally draws a story parallel to the one we know. Mixing fact, historic detail and conjecture, Doucette muddies the record in order to assert that there is more to the past than the history that is written of it.
source : George Harris, Curator, Two Rivers Gallery